d'aor6s s'dbn7^i?6 de s'habillerTu contraire de la journce pit cedentc, a ftavoir d'une robbe blanche, il en fit prendre dc rouges afesamis: puis quand Efope fut derechef entr6 5 Quepenfes-tu Je moy luy die il, <? de ceux qui font I Ventour de ma perjonne i Je u compare au Soleil, r^pondit Efope, & ceux qui tenviro?ine?it en font comme les rayons. Certainement, reprit Neaenabo je n eftime rien Lycerus an Prix de moy. A ces mots, le bon Efope founant, o fa continua-ul, ne park point fi kgerement de Lycerus 5 Car[yu fais un paraklle de ton Regne avec ton Peupkflreluira comme le SoleiU mavs Itu viens a tegaler a Lycerus, il sen faudra Men peu que tout cet eclat ne Paroijfe une obfcurlte. Neftenabo bicn etonne de ccttc r^ponfe, faitc fi foudaincment, & fi apropos: Eft-il vray, luy dit-il que to nous as amen6 des MalTons pour bate la Tour? II eft vray en effet, repondic Efope, & Us font fi prdls, qu il ne refte plus qua kur monftrcc lclieu ou tu veux qu on Me ks baftimens. Le Roy fortit de la villc en mcfme temps, & le mena dans une large campagne, ou il luy fit voir i'endroit quil avoit dc-ja marque. Efope amena done aux quatre coins de la place les quatrc Aigks, &c ks quatre jeunes garcons pendus aux corbeilles: puis leur ayant mis en main a chacun unoTruelk, ou tel autre inftrument de Maffon il commanda aux Aigks de s'envoler: Elks s eflcvercnt incontinent & lors que ces Maiftrcs ouvners fe virent bien-haur, ilsfcmircntacricrcnfcmble5 Donnez-nous des picrrcs, donnez-nous de la chaux, donnez-nous du bois & femblabks matcnaux propres a baftir. Neclenabo bien etonne de voir ces galants s elk-vet ii haut 3 Qu'eft cecy, dit-il, d'ou nous eft venue cette cngeance d'hommes volans ? Du pays de Lycerus, r^pondit Efope, qui en a quantit6 a fon commandement: & toutesfois toy qui n es qu un Homme te v^ux comparer a un Roy lemblable aux Dieux. lu as raifon reprit Nedenabo, & pour ne e'en point mentir je me confefle vaincu. Il ne me refte plus qu a te faire certaines deman des pour voir fi tu me f^auras repondre. J'ay icy, continua-til, une efpece de juments, qui me femblent bien merveilleufes. U q. land elks oyenthannir kschevaux qui font en Baby lone, cite con^oivent incontinent. Ceft a toy mamtenant a montrer, ii J cs affez habile homme pour m'en dire la caufe. Je le feray re-pondit Efope, mais ce ne fera que demam. Comme il iut done de rctour en fon logis, il fit prendre un chat par des valets, qa l'ayans empoign6, lallerent fcuettant pubhqucment par toute U villc Alors ks Egyptiens bien 6tonnez, & bien fachez tout enleni; ble de voir traider de fetes forte un Animal qu'ils avoyent en crandc veneration, accoururent tous en foule, & armchercnt I pauvre chat des mains de ceux qui le battoient5 puis s en allcrem