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M S O P I Fahla. y A united rr,?i FAB. III. De Leone &* quatuor Tauris. iVatuor fuere Tauri qui inter fe invicem focietate initafadus fd-_J ciebant communem if forum effefalutem, &> commune periculum: Hoc obfervavit efuriens, &1 indignabundus Leo, qui quamvis grandi pwmeretur fame, conunWi tamen aggredi non aufus eft 5 hoc ergo confi-Ikm cepit, primum verbis faUacibus unum ab alter0 fegregavit, deinde fegregatos facile laniavit. MORALE. ADmonet h<ec Fabetia^ Concordia nihil efeftabilius, nihilfecurius^ formofa ell Falicitatis comes, qua mentes hominum aeque ac mania i unum ftabilita coeunt, qua Civitates & Iniperia augentur, qua vires ftik repeliuntur, propriezque crefcunt, qua homines fociabiles ispoli-tfiua Artes &> Ingeniaflorent, & ut cum Lucretio concludamus, Nonpretiofa mam Virtus contingere poflit, FABLE-
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8 De la Grenouille, & dw Renard. FABLE IV. LA Grenouille fortie de fon Marefcage, s'en alia dans les Forefts, oudevant les Beftes fauvages, elk voulut faire profeflion de Medecine, fe vanta... Show more
8 De la Grenouille, & dw Renard. FABLE IV. LA Grenouille fortie de fon Marefcage, s'en alia dans les Forefts, oudevant les Beftes fauvages, elk voulut faire profeflion de Medecine, fe vantant qu' Hippocrate ni Galien n'en favoient pas davantage qu'elle. Les autres Beftes la creurent d' abord, hormis le Renard. qui fe mocquant d'elle 5 Comment fe peut il faire, dit-il, que cette Villaine, qui a la bouche fi pajle &fi livide, fqacbedes remedy aux maladies ? Si cela eft, pourquoy ne fe guerit-elle ? En effet, ce trait de raillerie que luy donna le Renard 5 ne fut pas mauvais: car la Grenouille a les lcvr.cs de couleurbleue, 6c toutes fletries. DISCOURS MORAL. C'Eft une fotife, & chofe digne de mocquerie de fe vanter de ce qu'on ne fgait pas. La Grenouille eft icy mocquee par le Renard pour s'attribuer une gloire qui ne luy eft aucunement deue. Combicn a t'elle aujoum huy d'imitateurs en la perfonne des Charlatans qui flatent les hommes pour les perdre. Ce font des fourbes qui n'ont ny Science ny Methode, &c qui fe vantant de toutf^avoir traitentles Malades de Remedes, qui font plutot de fecondsmaux. Apprenons done de cette Fable a nepascroire legerement ces fortes de gens qui nebutentqu*a leur avaritage, fans fe foucier du notre 3 imitons 1c Renard en examinant fi ceux qui fe vantent de bien fgavoir une Science la fgavent erTedive-nient, 5c ne foyons pas fi credules que d'ajouter foy a toutes fortes de Difcours 3 crainte que cela ne tourne a notre honte, 5c a notre rume. FAB. IV.
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The Fox and Frog. can Loyfir and ^pixngj Erog" detigu'd mongsft cnarm^s o powtsraul arts apeaXe, Soft teafe doe cceditr Jber except y Pox: Who vr loft LdHgater her itnpoitat^e ti jluAic/i n... Show more
The Fox and Frog. can Loyfir and ^pixngj Erog" detigu'd mongsft cnarm^s o powtsraul arts apeaXe, Soft teafe doe cceditr Jber except y Pox: Who vr loft LdHgater her itnpoitat^e ti jluAic/i no reall addon f>rot> to dwell V^aofe meagre Aipedr is o Leaae ^Ae, tp reforms rier cfwtK cLe&cb AndL"n.ob fca ilietn Experiencexct Bocbe^ are cWkrecl ^_ JTot from LoudLLoaTte But jfrom dktur. acres we 2 'cfxixtf. Structures ^trcuiaht to ruin drop Fab. IV. DeRank, Ty Attapaludibus vahdicers ^ &* novo vivmdigetters acquifito-jinfylw&y ^gloriabunda fefe tulit,& bejliarun? coronk circumjiipatay Medicine At-ttnipnblke profitcbatHr^ &> in her bis qux ad corpora cnr<mdapertinentynobi-hrentfevelGzleno, WHippocrate effe tiamttabat. Credula Befliarwfi gwsfidem facile adhibebant 5 vnlpe folummodo except & ^ qu<e fie gloriantl inidtbat) Infulfum, vagumqi animal ! Quid tarn vana blatteras ? Quid Artem nobilem prae te fers quam minime calles? livida pallidaq; ilia tua labra refpice ? Qnin Domi abi, & teipfum cura Medice ? Deindcad Bos redeas meliora forfan de te fperaturos ? Nihil rcjpondente Rana 5 fed tacitk fecum gemente fufpirii$ytoia befliarnm chachinnk refonabatfylva* Morale, ^ultitiam eornm argnit h#c FabeUa qni multupi promtttendo &* parkm prxftando dnmfpeciose certant altos antecellete^ fibimet ipfts miferrimi H Fas.
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I: IO De /' Afne mangeant its char dons. ABLE V. VN Afne charge des beaux viandes alloit en chemin>ou fortuiternent il encontra le chien defonMaiftre qui le voyant tout along man. geant d... Show more
I: IO De /' Afne mangeant its char dons. ABLE V. VN Afne charge des beaux viandes alloit en chemin>ou fortuiternent il encontra le chien defonMaiftre qui le voyant tout along man. geant des chardons, il dit a luy lourde Befte et parefTeufe ! tu manges des chardons, mais tu portes fur ton dos tels prouifions qui peuuent prouoquer Je plus delicat Appetit, et de quels Je moy mcfme fera par-ticipant. L'Afne repliqua a luy, Lescrouftes; paraduanture, etles os a toy peuuentpartenir) Mais quant a moy , ce que je mange en al< lant, eft plus agreeable a mon palate que toutes les diuerfites de Ja laniene, ou les vaines fuperfluites de le Cuifinier, ou de Paftifleur. . Le Sens Moral. "O Ar cette Fable nous apprenons, qu' vne honefte Mediocrite joynte *- a nature! appetit et a 1' aflurance de la Same eft preferable aux tons les Delicats; L'Ambition de ceux eft trop foible qui ne viuent pas que pour le orgueil, ou par le Luxe, et fongent tant feulement a faire voir leur magnificence a leurs femblables; Voila tout ce qui peut dire en faueur des perfonnes vaines, qui ne confifte qu' en certaines chofes extr em ement foibles, et fort peu confiderables. Pour ce, qui eft des deiices,dont fe vant 1' impertinent chien qui font les viandes exquifes, et delicates, les Vins excellens, etquantite d' autres douceurs qui ac-compagnent la vie des perfonnes releuees en condition, lepauure Afne a beau coup des chofes a y refpondre, principal em en t qu' il n' eft point au deflbus le chien en cela, puis qu' il ne 1' enuie pas; Car c' eft vne Maxime receiie parmy tous les gens d' Efprit, que 1" homme qui ne defire point vne chofe, n' eft pas moins heureux que celuy qui la pof-fede i De plus le chien compte fesdelices, 1' Afne allegue la puretede fesfontaines, etlegotift naturel defes bleds, par ou il femble qu'il | nousapprendquela vrayevolupteneconfifte pas dans le trop, mais dans Mediocre ; Et que ceux la font bien plus heureux qui fc,ayent en tout temps fe garantir des exces3que ces autres qui en peuuent toufiouf* faire.
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De FArondelle & des autres Oyfeaux. FABLE XVIII. AU temps que Ton commengoit a femer le linJ'Arondelle vou-lut confeiller aux autres Oyfeaux d'empefcher la femaille, difant qu'on leur avoit d... Show more
De FArondelle & des autres Oyfeaux. FABLE XVIII. AU temps que Ton commengoit a femer le linJ'Arondelle vou-lut confeiller aux autres Oyfeaux d'empefcher la femaille, difant qu'on leur avoit dreff6 des embufches 3 mais ils fe gaufle-rent d'elle, & luy dirent qu'elle eftoit une fotte Devinereffe. Depuis quand le lin fut fur le point de fortir de terre 6c de reverdri, elle les advifa derechef d'en arracher la femence 3 mais ils ne firent encore que s'en mocquer. A la fin comme elle vid gu'il commengoit a meurir, elle leur donna confeil de s'en aller piller les bleds 3 ce qu'ils ne voulurent faire, non plus que le refte. Alois l'Arondelle quittant la compagnie de tous les autres Oyieaux,rechercha celle de F Homme avec qui elle fait amitie^ d'oii vient qu'elle demeure maintenant avec luy & le rejoiiit de fon chant, au lieu que luy-mefme chafTe les autres, & fe fert du lin pour faire des rets <5c des lacets a les prendre. DISCOURS MORAL. C'Eft un grand malheur a ceux qui ne veulent point fuivre, le confeil des fages: Cela fe voit prefque tous les jours dans les concurrences humaines, ou la jeunefle meprife les enfeignemens des Viellards, & fe precipite inconfiderement en mille fortes de perils, caufez par fon increduiite. Outre le mal qui arrive de ne pas croire un bon amy cjui nous confeille fidellernent, on perd prefque tou-jours fon amitie, car fe voyant rebut6, il nous abandonne, ne pou-vant foufFrir d'eftre tenu pour fufpect en fa veritable arleclion. Ce qu'Efope a fort judicieufement remarqu^ en l'Arondelle quife retira d' avec les autres Oifeaux a caufe qu'ils avoient meprife les fages enfeignemens qu'elle leur avoit donnez. Heureux font ceux qui fervent profiter des bons confeils qu'on leur donne. FAB. XVIII'
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Le Bievre. FABLE XIX. 11 nous en devons croire les Maximes des Philofophes, les Ca-ftors demeurent la plufpart dans les Marefcage $ Les tefticu-les du Caftor font fouveraines pour plufieu... Show more
Le Bievre. FABLE XIX. 11 nous en devons croire les Maximes des Philofophes, les Ca-ftors demeurent la plufpart dans les Marefcage $ Les tefticu-les du Caftor font fouveraines pour plufieurs chofes qui regar-dent la Medecine, & c'eft la Caufe que quand il aper^oit les Vc. neurs s'approcher de luy, il eft fi. induftrieux que par un Inftinft naturel qull a, il s'arrache les tefticules, & les laiffe aux chaf-feurs, & par cette violence qu'il fe fait, il.trouve le moyen de fauverfavie. DISCOURS MORAL. ne font pas les plus hautes Inftmctions des Philofophes qui _j difpofent au mefpris de la Mort, & a la fouffrance des cala-mites. Car comme il eft plus aife de poutfer un cheval a toute bride que de le retenir au milieu de la Carriere, il eft de mefme bien plus difficile de degourdir noftre Ame, Farmer contre les mi-feres, & la porter dans le chemin de la Confolation, que d'arreftet tout a coup fes mouvemens, quand la bonne Fortune, ou la peur de Mort l'emporte avec violence au de-la de fes limites. Le Bievre en cette Fable nous apprend, combien il importe de deftourner les maux de la vie avec un bon & prevoyant Confeil, a quoy s'accorde le fentiment d'un memorable Poete en Angleterre. Laforee qui n a-point le Confeil pour fouftien, Se deftruit cTelle me[me, &.ne vaut jama'is rien. La vie eft douce, & il vaut mieux eftre demembre en fon Corps, que de fourf rir la violence des cruels & fanguinaires perfecuteurs. 11 eft vray que nous tenons de la naiflance un certain Inftincl: qui nous porte ordinairement aux actions qui tendent a la conferva-tion de noftre vie, & qui fe fortifie par l'experience 5 II eft done bon que nous fuivons cet Inftinct, fi nous voulons reulfir agre-ablement en nos Actions 3 a quoy certes il eft difficile que nous manquions, nous lai{fans conduire aux fecrets mouvements des chofes auquelles l'lngenieufe Nature nous a fait naiftre. Cette bonne Mere veut que fes Enfans ne s'efgarent point des fecxetcs Inftructions qu'elleleur a marquees. F/iB.
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'The Jay and Peacock. m/ ttrpud fer a tier i& A& put/ ~Bzil727Aenfrcm ienc& eack AadfafzaiTurv imm&, lHy for pwn Jftifdz sfie is recei?*$ ?zn2& j*c$7~n&, Mordl %A l?t toe. fate JbzzZe., hit... Show more
'The Jay and Peacock. m/ ttrpud fer a tier i& A& put/ ~Bzil727Aenfrcm ienc& eack AadfafzaiTurv imm&, lHy for pwn Jftifdz sfie is recei?*$ ?zn2& j*c$7~n&, Mordl %A l?t toe. fate JbzzZe., hit fAe/lm- FAB. XLVIi. De Graculo & Pavonibm. ORnavit fe Graculm flumis Pavonis j Deinde, pulcbellus fibi ui-fu*, faftidito fuo genere contulit fe ad PavOnes, qui intelletla hudeftolidam avem coloribus n idarunt. ' MORALE. EXterna pulcbritudo, fi adfit interna, grata eft $ Quod ft alterutra, carendum eft, prxjiat ut exierna quam interna careas: Non debe-.** nos gerere <zquo fublimih, prefertim ft cum Mis vivimus, qui &> Stores funt & magvsnobiks, quoniam illi inopes qui funt f*pe fiunt, Infant ludibrio? FABLE
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THE IBatirc of 39ttitfj; FROM THE ORIGINAL DESIGNS OF HANS HOLBEIN. ILLUSTRATED WITH THIRTY-THREE PLATES, W. HOLLAR. WITH DESCRIPTIONS IN ENGLISH AND FRENCH. What's yet in thu Tha... Show more
THE IBatirc of 39ttitfj; FROM THE ORIGINAL DESIGNS OF HANS HOLBEIN. ILLUSTRATED WITH THIRTY-THREE PLATES, W. HOLLAR. WITH DESCRIPTIONS IN ENGLISH AND FRENCH. What's yet in thu That bears the name of life? yet in this life 1 Lie hid more thousand deaths; yet death we fear, I That makes these odds all even. 1 SHAKSPEARE. 1 PRINTED FOR J. COXHEAD, HOLYWELL-STREET, STRAND. 1 1816. v [Price 25*. in Board*.] 1
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THE LIFE OF HOLBEIN JOHN HOLBEIN, better known by his German name Hans Holbein, a most excellent painter, was born, according to some accounts, at Basil in Switzerland in 1498; but Charles P... Show more
THE LIFE OF HOLBEIN JOHN HOLBEIN, better known by his German name Hans Holbein, a most excellent painter, was born, according to some accounts, at Basil in Switzerland in 1498; but Charles Patin places his birth three years earlier, supposing it very improbable that he could have arrived at such maturity of judgment and perfection in painting, as he shewed in 1514 and 1516, if he had been born so late as 1498. He learned the rudiments of his art from his father John Holbein, who was a painter, and had removed from Augsburg to Basil; but the superiority of his genius soon raised him above his master. He painted our Saviour's Passion in the town-house of Basil;
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2 LIFE OF HOLBEIN. and in the fish-market of the same town, a Dance of peasants, and Death's dance. These pieces were exceedingly striking to the curious; and Erasmus was so ... Show more
2 LIFE OF HOLBEIN. and in the fish-market of the same town, a Dance of peasants, and Death's dance. These pieces were exceedingly striking to the curious; and Erasmus was so affected with them, that he requested of him to draw his picture, and was ever after his friend. Holbein, in the mean time, though a great genius and fine artist, had no elegance or delicacy of manners, but was given to wine and revelling company; for which he met with the following gentle rebuke from Erasmus. When Erasmus wrrote his " Mo rise Encomium/' or " Panegyric upon Folly/' he sent a copy of it to Hans Holbein, who was so pleased with the several descriptions of folly there given, that he designed them all in the margin; and where he had not room to draw the whole figures, pasted a piece of paper to the leaves.. He then returned the book to Erasmus, who seeing that he had represented an amorous fool by the figure of a fat Dutch lover, hugging his bottle and his lass, wrote under it, " Hans Holbein/' and so sent it back to the
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LIFE OF HOLBEIN. painter. Holbein, however, to be revenged of him, drew the picture of Erasmus for a musty book-worm, who busied himself in scraping together old MSS. and antiquities, and wr... Show more
LIFE OF HOLBEIN. painter. Holbein, however, to be revenged of him, drew the picture of Erasmus for a musty book-worm, who busied himself in scraping together old MSS. and antiquities, and wrote under it " Adagia." It is said, that an English nobleman, who accidentally saw some of Holbein's performances at Basil, invited him to come to England, where his art was in high esteem ; and promised him great encouragement from Henry VIII.; but Holbein was too much engaged in his pleasures to listen to so advantageous a proposal. A few years after, however, moved by the necessities to which an increased family and his own mismanagement had reduced him, as well as by the persuasions of his friend Erasmus, who told him how improper a country his own was to do justice to his merit, he consented to go to England : and he consented the more readily, as he did not live on the happiest terms with his wife, who is said to have been a termagant. In his journey thither he stayed some days at Stras-b 2
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4 LIFE OF HOLBEIN. burg, and applying to a very great master in that city for work, was taken in, and ordered to give a specimen of his skill. Holbein finished a piece with g... Show more
4 LIFE OF HOLBEIN. burg, and applying to a very great master in that city for work, was taken in, and ordered to give a specimen of his skill. Holbein finished a piece with great care, and painted a fly upon the most conspicuous part of it; after which he withdrew privily in the absence of his master, and pursued his journey. When the painter returned home, he was astonished at the beauty and elegance of the drawing ; and especially at the fly, which, upon his first casting his eye upon it, he so far took for a real fly, that he endeavoured to remove it with his hand. He sent all over the city for his journeyman, who was now missing ; but after many enquiries, found that he had been thus deceived by the famous Holbein. This story has been somewhat differently told, as if the painting was a portrait for one of his patrons at Basil, but the effect was the same, for before he was discovered, he had made his escape. After almost begging his way to England^ us Patin tells us, he found an easy admit-
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